Economie, entreprises : gros mots pour le Parti Socialiste

Publié le par ump5gironde.over-blog.com

Notre gouvernement socialiste fait preuve d’une grande incompétence et d’une profonde ignorance en termes d’économie au sens large. Les gesticulations d’Arnaud Montebourg, les rodomontades de François Hollande, ou les incantations de Jean Marc Ayrault concernant les affaires économiques, de PSA à Alcatel en passant par Arcelor Mittal, sont là pour le démontrer. Il ne suffit pas, comme aurait pu le dire le général de Gaulle, de courir comme un cabri en criant « Croissance ! Croissance ! … », pour qu’elle se réalise. Il fait de la compétence, du savoir-faire et des moyens pour la réaliser.


Le discours du gouvernement socialiste sur l’économie en général est punitif et peu encourageant. En effet, et à titre d’exemple, l’ordre dans lequel ont été mentionnés les "acteurs" de la filière automobile lors de la présentation du plan ad hoc était consternant : l’Etat, puis les collectivités locales, puis les partenaires sociaux, puis...et enfin les acteurs économiques eux-mêmes dont les constructeurs. Quelle vision réductrice de l’économie et des entreprises!


De toutes les démocraties occidentales, la France est la seule dont aucun membre du gouvernement n’est issu du secteur privé. Aucun ministre ou secrétaire d’Etat n’a jamais dirigé une entreprise, petite ou grande, ni même  travaillé dans des secteurs concurrentiels. Un gouvernement composé uniquement d’hommes et de femmes qui ont toute leur vie été rémunérés par les ressources issues  de nos impôts : des purs produits basiques de la nomenklatura socialiste. Et du haut de leur ignorance notoire, ils ont la prétention de nous donner des leçons d’économie ou de gestion d’entreprises. S’il ne s’agissait de l’avenir de la France, ce serait à mourir de rire ! Malheureusement les décisions qu’ils prennent, ou les lois qu’ils font voter, vont aggraver la situation économique de notre pays, et réduire notre compétitivité.


Seulement voilà, les sommes colossales d’argent que ce gouvernement utilise et va distribuer à tous vents pour sa politique sociale et clientéliste provient, pour les deux tiers, de l’économie de marché et des entreprises associées qui, pour ceux qui l’ignorent encore, créent l’essentiel de l’emploi.


Car avant d’être les vaches à lait qui financent les largesses du socialisme, ces entreprises ont des obligations vis à vis de leurs salariés, vis à vis de leurs actionnaires ou propriétaires, et vis-à-vis de collectivités territoriales. Ce n’est pas en les matraquant et en les fustigeant que le gouvernement va favoriser leur croissance, donc la création de richesses.


Haine des riches et matraquage fiscal


Face à la haine des entrepreneurs, aversion baveuse qui coule à la commissure des lèvres de nos chers gouvernants, plusieurs entreprises du CAC 40 ont prévu la parade à ce déchaînement fiscal qui est en train de s’abattre sur notre économie. Certaines d’entre elles  ont déjà installé à l’étranger quelques fonctions clefs, pour éviter la taxe confiscatoire de 75 % qui pointe son nez à l’horizon proche. D’un autre côté, elles préparent à marche forcée et sous la contrainte du nouveau gouvernement, des baisses de rémunération, donc de pouvoir d’achat, pour ceux qui restent en France.


« J’avais recruté trois cadres américains à Paris. Ils sont partis, confie le PDG d’un groupe industriel du CAC 40 au Figaro . Ils exercent les mêmes fonctions, mais sont basés ailleurs ». Leurs impôts rempliront désormais les caisses d’autres États, leurs dépenses personnelles feront fleurir les économies d’autres pays.

La taxation confiscatoire à 75 %, pas encore validée par le Sénat, fait office d’épouvantail. Pour l’instant, elle fait fuir les dirigeants et cadres supérieurs, même ceux qui sont encore loin de gagner le million d’euro fatidique qui punit les dirigeants performants.


Petite anecdote révélatrice : après des semaines de négociations, un manager de retour d’expatriation a annulé au dernier moment la signature d’un contrat de location pour un grand appartement de prestige, raconte un agent immobilier parisien. Son employeur a choisi de l’installer à Londres. Même si ce cas est anecdotique, il faut bien se rendre compte que la consommation personnelle de ce manager ne rapportera pas de TVA en France, ni d’impots…


Autre anecdote, David Cameron a déjà annoncé qu’il récupèrerait avec plaisir tous les riches que la France socialiste n’aime pas. Mais pas besoin de dérouler le tapis rouge, comme l’a proposé le premier ministre britannique : des entreprises sont en train de se sauver de l’enfer fiscal français.


Autre exemple, un groupe tricolore vient d’installer un manager français, débauché aux États-Unis, mais qui refusait de s’installer dans l’Hexagone au vu de la fiscalité à venir. La conséquence directe de cette décision c’est qu’une partie de son équipe, jusqu’ici basée en France, va devoir traverser la Manche pour le rejoindre, privant la France de ces « imposables » si juteux.

Un autre indice ? La liste d’attente au lycée Charles de Gaulle à Londres « a augmenté de plus de 700 demandes après le 6 mai », confie un diplomate, toujours au Figaro.


Chez BNP Paribas, plusieurs responsables de la salle de marché ont demandé leur mutation à Londres, tandis que qu’un patron de groupe de luxe affirme que « vous ne trouvez plus aucun cadre étranger qui accepte de venir à Paris. Cette mesure va freiner l’attractivité de la place de Paris » Idem dans l’industrie : « faire venir un cadre de haut niveau et le baser en France, c’est devenu mission impossible » explique un autre dirigeant.

En fait, explique encore le Figaro, la taxe à 75% déstabilise l’ensemble du management, car elle est vécue comme une injustice.


Je confirme que punir ceux qui sont le plus capable de créer la dynamique économique dont manque la France n’était pas la meilleure façon de redresser l’économie et l’industrie en particulier. Mais les membres du gouvernement, pétris de leurs certitudes, ne savent pas à quoi ressemble une entreprise, et de ce fait ne peuvent apporter aucune solution viable et pérenne.


Certaines entreprises, habituées à promouvoir les meilleurs, les poussent à la délocalisation. « J’ai une pression de certains cadres dirigeants pour partir à l’étranger », confie le patron d’un groupe réalisant plus des trois quarts de son chiffre d’affaires hors de France.

Enfin cerise sur le gâteau, la société Amazon, spécialisée dans la vente de produits culturels, et plus particulièrement des livres, réalise  un chiffre d’affaires de 4 300M€ en Europe, dont 3 800M€ au Luxembourg et … 25M€ en France. Cherchez l’erreur !


Et la musique est la même du côté des grande familles françaises fortunées, qui quittent la France sans attendre le durcissement et la remontée des droits de successions. Pour Sotheby’s International Immobilier, le marché des biens supérieur à 5 millions d’euros est extrêmement dynamique, depuis que « les propriétaires (Français) vendent des biens très importants ».


In Fine


En fait les mesures fiscales et économiques adoptées par notre sinistre gouvernement, vont à l’encontre du pouvoir d’achat du peuple et de la plupart de nos concitoyens. Jérôme Cahuzac, sur ordre de François Hollande, a dû trouver 7,2 milliards d’euros de recette nouvelles sur 2012, et doit en trouver une quinzaine pour 2013.

La fuite des riches et les mesures fiscales prises par le gouvernement Ayrault vont grever inexorablement et lourdement notre économie : la paupérisation de la population française est en marche, et nous la devons  aux intégristes du parti socialiste. Le pouvoir d’achat en termes réels d’une large frange des classes moyennes devrait quand même baisser fortement dans les prochaines années, mais ça ne sera pas à la une de la presse.


Pendant ce temps, notre (cher) Président a fait récemment un cadeau de 3 milliards d’euros au Président ivoirien Alassane Ouattara, en annulant la dette de son pays envers la France…Moralité : qui vivra (en France), paiera !

In fine, François Hollande aura fait la preuve que même les riches ont besoin d’amour et de sollicitudes. Déclarer qu’il ne les aime pas n’était sans doute pas le meilleur moyen de les encourager à la solidarité nationale.


En ces temps de Jeux Olympiques, je décernerais bien une médaille de plomb à François Hollande et à son gouvernement, pour n’avoir d’autres ambitions que de détricoter avec hacharnement ce qu’a pu faire le gouvernement Fillon, et plomber ainsi durablement nos finances publiques. Et tout de même une médaille d’or pour leur mauvaise foi ! Quant à la transmutation du plomb en or, ce n’est certainement pas la Gauche qui va détenir demain la pierre philosophale pour y parvenir. Je n’y crois pas !


De tout temps, aujourd’hui comme hier, la politique est économie, et l’économie est politique. Selon David Ricardo, la question essentielle est celle de la répartition entre les facteurs de production, capital, travail et rente. Savant équilibre, loin des élucubrations socialistes.


Elucubrations socialistes éructées au détriment de notre économie, de nos emplois et de nos entreprises. En bref, au détriment de l’intérêt général. Nos générations futures apprécieront !

 

Jean DUPONT



 

 

 

Publié dans Economie & Finance

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